Dans un premier temps, il veut que les patrons paient des médecins pour vérifier les arrêts maladie, en lieu et place des contrôles de la Sécurité Sociale.
Mais où va-t'on ?
Tout ça à cause d'un faux sondage sur les arrêts maladie, entièrement faux car ciblé sur des cas douteux, et sûrement pas sur l'ensemble des arrêts le plus souvent archi motivés. Les médecins ne filent pas des jours d'arrêt comme ça, ils ont une déontologie.
Ce n'est pas là qu'il faut chercher le déficit de la Sécurité Sociale, Monsieur Woerth, vous qui avez été directeur associé chez Andersen, entreprise de conseil en entreprise réputée.
Croyez en un vieux con, qui a été chef d'entreprise, et n'a jamais eu d'arrêt de travail injustifié dans son entreprise.
La seule fois où j'ai eu un doute, le compagnon est mort un mois après d'un cancer généralisé. Heureusement que je l'avais gardé pour moi, ce doute là.
Si vous voulez sauver la Sécurité Sociale, penchez-vous plutôt sur les statistiques du chômage, et les non-cotisations qui en résultent. Penchez-vous aussi sur les heures supplémentaires défiscalisées que votre patron a décidées. Tout ces sous qui ne rentrent pas à la Sécu, font des gros trous, beaucoup plus que les arrêts injustifiés.
J'espère seulement que les patrons ne seront pas si cons, à part peut-être la Parisot pour bouder ce dispositif onéreux, et se rebelleront contre cette règle sous-jacente qui comme pour les congés parentaux, (5 jours à la naissance auparavant remboursé par la Sécu aujourd'hui à la charge de l'entreprise) voudrait que les petits congés soient pris en charge par les entreprises.
Bon celui là quand il aura fini d'être "ministre du budget", il pourra toujours retourner pantoufler chez Bossard ou Andersen, ou bien s'occuper avec sa femme de la fortune de Madame de Betencourt l'héritière de L'Oréal parce qu'elle le vaut bien.